Dans le monde d’après

Dans le monde d’après, le dialogue social, la concertation et la solidarité devront être la norme dans toutes les entreprises pour que l’intérêt général prime sur les petits intérêts particuliers.

Dans le monde d’après, une révolution fiscale à l’échelle internationale devra mette fin à la sempiternelle course aux délocalisations pour empêcher certaines entreprises de quitter un pays dès qu’elles doivent payer décemment leurs salariés.

Dans le monde d’après, les grands groupes industriels devront accepter de payer un juste tribut à la solidarité nationale pour aider les sous-traitants.

Dans le monde d’après, les entreprises françaises devront comprendre qu’elles peuvent mettre leur savoir-faire au service d’une industrie propre tout en demeurant compétitives.

Dans le monde d’après, les organisations patronales ne devront plus chercher à imposer de faire travailler d’avantages les Françaises et Français mais accepter de miser sur la formation et les créations d’emplois pour relancer l’économie.

Dans le monde d’après, les dirigeants d’entreprises de la métallurgie devront prendre conscience que le bien-être au travail est le meilleur atout pour optimiser leurs résultats économiques.

Dans le monde d’après, les pouvoirs publics devront mettre en œuvre cette « indépendance industrielle de la France » que le chef de l’État avait appelé de ses vœux durant le confinement.

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