Rédigé le 23/09/2025

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Après la mobilisation du 18 septembre, toutes les organisations syndicales ont donné au Premier ministre, Sébastien Lecornu, jusqu’au 24 septembre pour répondre à leurs revendications communes, avec en premier lieu l’abandon des plans d’économies du précédent gouvernement, la remise en cause de l’âge de départ à la retraite à 64 ans, davantage de justice fiscale et la conditionnalité des aides publiques aux entreprises.  

La France ne pourra répondre aux défis qu’avec une industrie pérenne  

La Fédération FO de la métallurgie soutient évidemment ces revendications, mais nous appelons aussi à un engagement ferme du Premier ministre sur la réindustrialisation de notre pays.  Nous ne cessons de le répéter : la France ne pourra répondre aux défis sociaux, environnementaux et géopolitiques qu’avec une industrie pérenne et souveraine. C’est pourquoi nous demandons : un soutien massif aux filières stratégiques et à la R&D ; la mise en œuvre de mécanismes anti-dumping efficaces ; des investissements dans la production et l’innovation ainsi qu’un moratoire sur certaines obligations environnementales contre-productives.  

Notre compétitivité repose sur l’investissement, la formation et la reconnaissance du savoir-faire 

Notre compétitivité industrielle ne peut pas se résumer au coût du travail : elle repose avant tout sur l’investissement, la formation, la stabilité et la reconnaissance du savoir-faire des salariés. Le dialogue social doit aussi prendre toute sa part dans les transformations industrielles. C’est en faisant de la réindustrialisation un axe stratégique que le futur gouvernement créera les conditions les plus propices à l’emploi et à la justice sociale.

Rédigé le 18/09/2025

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Merci à tous les métallos pour leur mobilisation d’aujourd’hui : vous avez fait entendre la voix des salariés au futur gouvernement et nous veillerons à ce que le message soit bien reçu. Agir dans un cadre syndical et responsable sera toujours le moyen le plus efficace, en rejetant la violence aveugle qui frappe d’abord les riverains, les propriétaires de véhicules détruits et les commerçants dont les magasins sont saccagés. Ceux qui pensent atteindre des symboles en s’en prenant à eux se trompent et affaiblissent le camp du monde du travail. 

Déterminés et constructifs  

Une mobilisation qui rassemble l’ensemble des organisations syndicales constitue un moment clé. Nous appellerons toujours à y participer lorsque cela sera nécessaire. Mais la défense des salariés se mène chaque jour, dans les entreprises et les branches, à travers le dialogue social pour faire progresser nos droits, augmenter les salaires, préserver les sites et agir pour la réindustrialisation. Dans la métallurgie, les équipes FO le font avec une remarquable réussite. Vous pouvez, vous aussi, devenir artisans de ce changement en les rejoignant. 

Agir dans l’entreprise pour améliorer le quotidien 

Plus que jamais, il est essentiel d’être le plus nombreux possible pour refuser la fatalité de l’austérité. S’engager dans son entreprise, c’est défendre ses collègues, faire progresser son entreprise grâce au dialogue social mais aussi donner encore plus de sens à sa vie professionnelle en relevant de nouveaux défis au sein d’un collectif. 

Rejoignez les équipes FO, vous ne le regretterez pas ! 

Valentin Rodriguez 

Rédigé le 15/09/2025

La Fédération FO de la Métallurgie appelle tous les métallos à rejoindre la mobilisation intersyndicale de jeudi. C’est un moment décisif, voici pourquoi :  

• Parce que l’austérité aveugle qu’a tenté d’imposer le précédent gouvernement en faisant payer les plus fragiles ne doit plus se répéter ; 

• Parce que toutes les organisations syndicales se sont réunies pour faire entendre la voix des salariés, les métallos doivent se joindre à ce mouvement unitaire pour être entendus ; 

• Parce que c’est dans le cadre d’actions syndicales responsables que nos revendications sont le mieux entendues ; 

• Parce que nous devons rappeler que nous continuons à nous opposer à la dernière réforme des retraites ; 

• Parce que nous refusons que les pouvoirs publics tentent de nouveau de réduire les droits sociaux ; 

• Parce que les salaires stagnent alors que l’inflation continue de lourdement peser sur le pouvoir d’achat de tous ; 

• Parce que les pouvoirs publics doivent comprendre que l’heure est à l’investissement dans l’industrie pour permettre à l’État d’en recueillir les fruits demain ; 

• Parce que si la réindustrialisation n’est pas prise à bras-le-corps, des sites industriels continueront à fermer, avec tous les drames sociaux que cela implique ; 

• Parce que la transition écologique ne doit pas se faire au détriment des emplois industriels. ​
•  

Jeudi, tous les métallos doivent se mobiliser pour faire entendre leur voix ! 

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La Fédération FO de la Métallurgie suit avec attention depuis son apparition sur les réseaux sociaux, au printemps dernier, le mouvement appelé à se traduire par une journée de blocage national le 10 septembre 2025.

Dès le départ, nous avons constaté qu’en plus de ne pas être une initiative syndicale, cet appel revêt des contours incertains quant à son origine , porté en dehors de tout cadre.

Nous respectons et respecterons toujours la liberté individuelle de celles et ceux qui souhaitent s’y associer en leur nom propre. Mais nous tenons à être clairs : la Fédération ne s’y associe pas et refuse toute récupération de ce mouvement. Notre mission reste de défendre les intérêts des salariés de la métallurgie à travers des actions décidées collectivement, en toute transparence et dans un cadre syndical clair et responsable.

La mobilisation intersyndicale du 18 septembre

Nous notons également qu’une journée de mobilisation intersyndicale structurée est prévue le 18 septembre 2025. La Fédération FO de la Métallurgie y participera, assumant pleinement son rôle syndical et en continuant d’agir dans l’intérêt des salariés.

Rédigé le 18/08/2025

Face à un plan d’économies massif imposé par le gouvernement, notre organisation refuse que les salariés, les retraités et les services publics paient seuls la facture. FO Métaux défend une alternative : investir, protéger l’industrie et exiger des contreparties aux aides publiques.

Le Premier ministre François Bayrou a présenté un plan d’économies de 43,8 milliards d’euros pour ramener le déficit à 4,6 % du PIB. Présenté comme un « moment de vérité », ce plan mêle réduction de la dette et relance de la production. Mais derrière les discours, ce sont surtout les salariés, les retraités et les services publics qui sont visés.

Ce que prévoit le gouvernement : 

• Suppressions de postes : non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois partant à la retraite, réorganisation des services publics.
• Gel généralisé : « année blanche » sans revalorisation des salaires des fonctionnaires, des prestations sociales ni des barèmes fiscaux.
• Coupes dans la santé : remise en cause du statut d’affection longue durée (ALD) et déremboursement de certains médicaments.
• Flexibilité accrue : réformes annoncées du Code du travail et de l’assurance chômage, suppression de deux jours fériés par an.
• Réformes discrètes mais lourdes : contrats énergétiques de long terme et refonte des marchés publics.
• Une politique justifiée par un discours alarmiste, destinée à faire accepter des reculs sociaux.

Ce que nous dénonçons :

• La dette n’est pas une fatalité : elle sert aussi à financer des investissements durables (éducation, santé, infrastructures, transition énergétique, industrie).
• Les classes moyennes et les plus modestes en première ligne : elles subissent les coupes, alors que les aides publiques aux entreprises (210 milliards d’euros selon le Sénat) restent opaques et sans contreparties.
• Aucune réflexion sur les recettes : de nombreux économistes et Prix Nobel défendent une contribution accrue des très hauts revenus et des revenus du capital.
   
• Une vision à courte vue : l’austérité freine la consommation, réduit l’investissement public et pèse sur la croissance, au détriment de notre avenir industriel.
   

Nos propositions pour une alternative équilibrée : 

• Recenser et évaluer les aides publiques : transparence totale sur leur utilisation et leur efficacité.
• Conditionner les aides aux entreprises : des objectifs précis (emplois, investissements, transition écologique) et des sanctions en cas de non-respect.
• Réformer la fiscalité : une contribution plus équitable des hauts revenus et des revenus du capital.
• Sanctuariser les investissements stratégiques : formation, infrastructures, énergie, rénovation thermique.
• Protéger notre industrie : moratoire sur certaines obligations environnementales inadaptées, soutien à la sidérurgie et aux filières clés, investissements en R&D, protectionnisme intelligent.

La fédération le réaffirme : réduire le déficit ne peut pas se faire au prix de l’emploi, des salaires, des services publics et de l’avenir industriel de notre pays.

Nous continuerons à porter une autre voie : investir dans la production, soutenir l’innovation et exiger des contreparties claires aux aides publiques. C’est ainsi que notre organisation défend l’intérêt des salariés et la prospérité partagée.