Soutien à notre DS de GFT Blanquefort

Cher(e)s camarades,

Lundi 26 avril la direction de la société du groupe Magna, Getrag Ford Transmission Blanquefort, a informé le Délégué Syndical FO, Régisse Labasse qu’une procédure de licenciement à son encontre était engagée.

Par ailleurs la direction aurait aussi convoqué deux autres syndicalistes à un entretien préalable à sanction pouvant aussi conduire au licenciement.

Au moment ou l’ensemble des salariés de ce site sont dans l’expectative quant à leur avenir, la direction de l’établissement attaque le mouvement syndical.

Dès le début de cette procédure, l’Union des Syndicats FO de la Métallurgie a été alerté par le syndicat FO GFT, qui apporte tout son soutien à notre militant FO.

Le dialogue social n’a de sens que si il tient compte d’éventuelles divergences d’appréciation.

Pour l’USM FO Gironde et Landes  en lançant cette procédure à l‘encontre  du délégué syndical FO du site, la direction s’attaque au syndicalisme libre et indépendant

L’USM FO Gironde et Landes revendique la suspension immédiate de cette procédure de licenciement

le tract du syndicat FO GFT.

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DECLARATION DE LA COMMISSION EXECUTIVE CONFEDERALE DU 19 NOVEMBRE 2020

Sans mésestimer la gravité de la situation sanitaire et l’urgence à y faire face, la Commission exécutive s’alarme des conséquences sociales que subissent de très nombreux salariés sous diverses formes et, dans ce contexte, de l’obstination du gouvernement concernant notamment la réforme de l’assurance chômage comme des retraites. Elle affirme la détermination de FO à en obtenir l’abandon, ainsi que celles en cours dans la Fonction publique.


La Commission exécutive dénonce dans le même temps la propension du gouvernement à recourir à des mesures d’exception, notamment avec la prorogation de l’état d’urgence sanitaire qui donne tout pouvoir au gouvernement pour restreindre de façon stricte la circulation, les réunions de tous ordres.

La limitation des libertés individuelles et collectives conduit de fait à entraver sérieusement l’action syndicale, pourtant essentielle tant pour la santé des travailleurs que l’emploi et le pouvoir d’achat.


FO conteste plus particulièrement les dispositions autorisant le gouvernement à prendre par
ordonnances toute mesure permettant de rétablir la possibilité de déroger, de façon unilatérale de la part des employeurs, en matière de jours de repos, de durée du travail, de repos hebdomadaire, de travail dominical.


Alors que le débat au parlement de la proposition de loi « relative à la sécurité globale » vient de débuter, FO condamne cette proposition. FO réaffirme la nécessité de protéger la population, dont les agents publics en relation avec l’exercice de leurs missions, des menaces, harcèlements et violences notamment via la vindicte sur les réseaux sociaux. Elle ne peut en aucun cas s’affranchir du principe de proportionnalité et du respect scrupuleux des droits fondamentaux, des garanties démocratiques et de l’État de droit.

Le gouvernement doit répondre immédiatement aux cinq confédérations syndicales sur les points de leur lettre adressée au Premier ministre et au Président de la République :

interdire les licenciements dans tous les secteurs bénéficiant d’aide publique et, pour FO, contrôler
strictement toute procédure de suppression d’emploi quant à son motif en rétablissant une
autorisation administrative ;engager un processus de revalorisation des emplois dits de la « deuxième ligne » ;annoncer le retour définitif aux dispositions de la convention 2017 de l’assurance chômage en abandonnant la réforme imposée en 2019 ; annoncer le retrait du projet de réforme des retraites ; rétablir les moyens de représentation collective des salariés en revenant sur les ordonnances
travail, et notamment les CHSCT.

FO met en garde : les salariés subissent depuis huit mois les conséquences de cette situation et cela doit cesser, pour leurs emplois et salaires dans les tous les secteurs d’activité, grandes, petites et très petites entreprises.
Pour FO le pouvoir d’achat des salaires, pensions et minimas sociaux demeure une préoccupation et une revendication légitime.
La Commission exécutive apporte dans ce contexte son soutien aux syndicats, militants et délégués FO mobilisés à tous les niveaux pour la défense des droits des salariés et des libertés individuelles et collectives.


Déclaration adoptée à l’unanimité de la Commission exécutive confédérale

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Proposition de loi relative à la sécurité globale – réaction FO

A plusieurs reprises la confédération FO a exprimé son inquiétude quant aux risques de fragilisation des garanties démocratiques au regard de dispositions d’exception prises en réaction au risque terroriste et aujourd’hui sanitaire, a fortiori quand celles-ci deviennent pérennes.

La nécessité de protéger la population inclut la protection de tout agent public en relation avec l’exercice de ses missions, y compris, des agents en charge de la sécurité et de la police, dont c’est la mission. Elle implique celle de protéger tout un chacun des menaces, harcèlement, et violences notamment via la vindicte sur les réseaux sociaux.

Cette protection doit être pleinement exercée par les pouvoirs publics conformément au principe de proportionnalité et s’inscrire dans le respect scrupuleux des droits fondamentaux, des garanties démocratiques et de l’État de droit.

Dans ce contexte, FO ne peut que faire part à nouveau de son inquiétude quant au processus en cours concernant la « proposition de loi relative à la sécurité globale ».

Elle souligne à cet égard les considérants avancés par la CNCDH, dont FO est partie prenante.

FO est attentive à ce qu’en aucun cas il ne soit porté atteinte à la liberté de la presse.

FO alerte aussi sur les risques de transfert de compétences régaliennes aux policiers municipaux et agents de sécurité privée, ou encore sur l’utilisation de drones qui pourrait conduire à la surveillance de la population et à la mise en cause de la liberté d’aller et venir ou de manifestation. Que, sur un tel sujet, le gouvernement s’appuie sur une proposition de loi et utilise une procédure accélérée à l’Assemblée nationale, au risque de priver le parlement et la société d’un débat sur l’impact des mesures qu’elle contient, que ni la CNCDH, ni la CNIL ne soient consultées au préalable, ne peuvent qu’interroger, susciter des craintes et réserves à tout le moins.

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Communication Fédérale

8 films sur les dispositif conventionnel de la métallurgie

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Bon visionnage

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Etat d’urgence : réaction FO

Attentive au suivi des mesures prises en matière économique et sociale en réponse aux conséquences de la crise sanitaire, à laquelle la réunion de ce jour, entre le gouvernement et les confédérations syndicales et organisations patronales, est consacrée, FO exprimera cependant sa protestation contre la décision du gouvernement de rétablir un état d’urgence selon les modalités contenues dans le projet de loi en cours d’examen au parlement.

Sans mésestimer la gravité de la situation sanitaire et l’urgence à y faire face, FO s’inquiète que le recours à l’état d’urgence devienne récurrent.

FO est préoccupée à ce sujet que la CNCDH (Commission nationale consultative des droits de l’homme) ne soit pas systématiquement saisie à priori.

FO conteste plus particulièrement que la prorogation de l’État d’urgence sanitaire, jusqu’au 16 février 2021, reprenne les dispositions autorisant le gouvernement à prendre par ordonnances toute mesure permettant de rétablir la possibilité de déroger, de façon unilatérale de la part des employeurs, en matière de jours de repos, de durée du travail, de repos hebdomadaire, de travail dominical.

FO rappelle qu’elle s’était déjà exprimée contre ces mesures figurant dans la loi du 23 mars dernier et dont on ne voit pas en quoi elles répondent à des impératifs sanitaires !

FO conteste en outre, comme elle l’avait déjà fait, que ces dispositions prévoient de s’affranchir de toute consultation obligatoire prévue légalement ou réglementairement, autrement dit en s’exonérant du respect de l’article L1 du code du travail.

FO rappelle que les cinq confédérations appelaient, dans la lettre conjointe adressée au Premier ministre, à ce que le dialogue social se traduise par une écoute et une réponse effective de la part des pouvoirs publics et le respect de l’autonomie de la négociation collective alors que les dispositions sanitaires accrues, destinées à limiter la propagation du virus, se traduisent par des restrictions importantes, notamment en matière syndicale, en ce qu’elles limitent de fait l’exercice régulier du droit de réunion et de manifestation.

FO attend que le gouvernement réponde aux différents points figurant dans la lettre des cinq confédérations.

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Dans le monde d’après

Dans le monde d’après, le dialogue social, la concertation et la solidarité devront être la norme dans toutes les entreprises pour que l’intérêt général prime sur les petits intérêts particuliers.

Dans le monde d’après, une révolution fiscale à l’échelle internationale devra mette fin à la sempiternelle course aux délocalisations pour empêcher certaines entreprises de quitter un pays dès qu’elles doivent payer décemment leurs salariés.

Dans le monde d’après, les grands groupes industriels devront accepter de payer un juste tribut à la solidarité nationale pour aider les sous-traitants.

Dans le monde d’après, les entreprises françaises devront comprendre qu’elles peuvent mettre leur savoir-faire au service d’une industrie propre tout en demeurant compétitives.

Dans le monde d’après, les organisations patronales ne devront plus chercher à imposer de faire travailler d’avantages les Françaises et Français mais accepter de miser sur la formation et les créations d’emplois pour relancer l’économie.

Dans le monde d’après, les dirigeants d’entreprises de la métallurgie devront prendre conscience que le bien-être au travail est le meilleur atout pour optimiser leurs résultats économiques.

Dans le monde d’après, les pouvoirs publics devront mettre en œuvre cette « indépendance industrielle de la France » que le chef de l’État avait appelé de ses vœux durant le confinement.

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